Nombre total de pages vues

jeudi 31 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - 12 JOURS



C’est déjà un lointain voyage. Peut-être pas à l’échelle du temps, mais de par le fait que la Chine rencontre un développement si accéléré que tout ce qui nous a étonné dans ce pays en 2007, n’a peut-être plus cours aujourd’hui.

Je ne vous ferai donc pas un « Chine Pratique » comme pour certains pays, parce qu’il serait obsolète à présent. Je vous conterai seulement comme nous l’avons vécu, la découverte d'une toute petite partie de cet immense pays et comment nous nous sommes débrouillés.

Pour ce voyage, nous avions pris quelques précautions par rapport à nos habitudes, à savoir, des réservations partout où nous passions : hôtel, train, avion, voiture avec chauffeur. Du voyage individuel, mais quelque peu organisé à l’avance.

Dans les grandes villes, nous nous déplaçons avec un Cartoville très pratique grâce aux noms des sites traduits en sinogrammes ainsi qu’aux photos qui peuvent aider pour demander sa route.

Notre itinéraire :


La Chine est un immense pays, au climat très différent selon les régions puisqu'elle borde la Mongolie aux steppes glacées mais aussi le Désert de Gobi dont le vent chaud, poussiéreux et sec balaye souvent Pékin.


Voici comment les Pékinois se protègent de la poussière.

La Chine a « avalé » le Tibet au climat himalayen au nord pour s’étendre jusqu’aux pays tropicaux du sud-est asiatique.

De plus, bien que traversée par 5 fuseaux horaires il n’y a qu’une seule heure légale en Chine. Je pense qu’il s’agit d’une moyenne prise par rapport à l’horaire au centre du pays parce que si ce n’était pas le cas, quand le soleil se lève à 7 h dans l’est cela signifie que l’ouest devra attendre midi, et à l’inverse s’il se lève à 7 heures dans l’ouest du pays, c’est qu’il se sera levé à 2 h du matin à l’est !  Un vrai casse-tête pour les entreprises, quoiqu'ici on travaille 24 heures sur 24. Ce qui explique que gratte-ciels, stades, routes surgissent aussi rapidement du néant. Nous sommes à l’aube des Jeux Olympiques. Le compte à rebours a commencé…


… et comme on sait, ils étaient prêts bien avant la date.

En 2007, et peut-être encore maintenant, il était interdit à un touriste étranger de louer une voiture. Les panneaux routiers étant rédigés en sinogrammes, cela n’aurait pas été très facile non plus. Dans les grandes villes, le trafic de vélos est peu à peu remplacé par celui des autos.
Un piéton est un être en sursit ! Je me souviens à Shanghai dans le quartier de notre hôtel, en plus des feux, l’agent préposé aux carrefours avait beau vouloir arrêter la circulation pour laisser passer les piétons, ni ses bras ni son sifflet n’avaient d’effet sur le flot des voitures qui le frôlaient dans la plus totale indifférence.
Les cyclistes ont également fort à faire alors que le parc automobile ne cesse de croître. Nous serons les témoins de plusieurs accrochages.


Avant d’aller en Chine, nombreux sont ceux qui comme nous pensaient aimer la cuisine chinoise… et ils sont plutôt déçus ! Faisant partie d’une famille franco-asiatique, je pensais tout en connaître et étais certaine que nous n’aurions aucun problème de ce côté-là. Tout faux ! A l’exception du canard laqué (spécialité de Pékin) et des raviolis (celle de Xian) nous avons eu bien du mal à nous restaurer  !

mercredi 30 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - JOUR 1 et 2 : PEKIN


Nous débarquons tôt le matin à Pékin. Notre visa est en règle aussi les formalités sont relativement rapides et nous ne nous sommes pas encombrés de beaucoup de bagages : 11 kg chacun tenant dans un sac à dos bien pratique puisqu’on peut également le transformer en sac à roulettes.

Dès la sortie de l’aéroport, nous repérons que l’arrêt d’un bus local porte le même nom que celui de la rue de l’hôtel que nous avons réservé. Ce n’est pas cher, et nous permet dès l’arrivée d’être en immersion totale. Les Chinois ne sont pas hostiles, même pas curieux, juste indifférents de nous voir assis parmi eux.

Une ligne de métro (la 13A) prévue pour 2008 relie l’aéroport à la « Ligne de Boucle »


Nous descendons à l’arrêt en question dans une intersection à plusieurs voies toutes écrites en chinois. 


Après une demi-heure d’errance, à l’aide d’un vague plan et munis de notre réservation, nous tentons de nous faire comprendre d’un policier. A la fin de la matinée, nous arrivons enfin. Nous étions sur la bonne voie, mais l’hôtel PING AN FU se trouve à l’autre extrémité de l’immense artère ! Cependant, nous avons déjà pris nos marques : les petites épiceries où se ravitailler en eau (en mai il fait déjà très chaud) la station de métro la plus proche pour nos prochaines visites, le marché, etc.


A l’hôtel, on s’aperçoit très vite des limites des Chinois en matière d’accueil. On comprend à peine notre anglais et le sourire n’est pas de rigueur. D’autre part, je pensais trouver une sorte d’agence de tourisme dans l’établissement. Rien ! Je suis donc bien heureuse d’avoir pris mes dispositions à l’avance.

A peine nos bagages posés, nous partons explorer un quartier de la ville historique. Pour cela, nous hélons un taxi. Si la course est relativement courte et en dehors des heures de pointe, c’est le moyen le plus économique de visiter la ville à trois. Il y a un compteur donc pas de marchandage comme dans la majorité des pays limitrophes (du moins dans les années 70)
Le chauffeur ne comprend pas l’anglais. Pas de problème ! Sur ma « Cartoville » (Gallimard) il y a des photos des sites touristiques et leur nom en chinois et en français. C’est ainsi que nous commençons par la Tour de la Cloche.

Arrivés tout près, nous envisageons nous restaurer. La carte est rédigée en chinois, aussi je demande conseil à des Francophones que j’ai repérés en entrant. Ce qui fait qu’on déjeune très bien.


Ils nous paraissent très raides les escaliers de la tour de la cloche après une nuit d'avion !


La Tour du Tambour vue de la Tour de la Cloche



Vue sur les Hutong depuis la Tour du Tambour

Une promenade en cyclo-pousse.


Après marchandage, on décide d’un prix et d’une durée que nous réglons avant le départ. Nous visitons contre monnaie, une première maison du « Quadrilatère ». Sans intérêt. 


Nous n’acceptons pas d’en visiter d’autres et à la moitié du parcours, voilà que nos cyclistes s’arrêtent de pédaler et nous réclament encore de l’argent sous peine de ne pas nous ramener au point de départ. Qu’à cela ne tienne, ils nous ont justement abandonnés près du Parc Behai où nous voulions nous rendre, ce qui nous arrange vu l’état de fatigue dans lequel nous nous trouvons. Nous les quittons donc sans débourser plus mais sous une pluie d’injures !



Détail d'un plafond de pagode

Nous terminons par le Parc Jingshan, contigu plus connu sous le nom de « Colline de Charbon »



Dans les rues, on joue partout : aux cartes, au mahjong, aux dominos, à des jeux qui nous sont inconnus.




mardi 29 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - JOUR 3 : LA GRANDE MURAILLE


Ce matin, nous avons rendez-vous avec notre chauffeur-guide parlant français ou au moins anglais selon ce qu’il a été négocié avec l’agence. Sauf que ce n’est pas le cas ! Cependant, il a des ordres précis sur les endroits où nous conduire… et surtout un téléphone en liaison permanente avec un interprète de l’agence en cas de problème !

Nous quittons la ville pour l’une des portes d’entrée de la muraille proche de Pékin : Jinshanling.

Le paysage est à la hauteur de nos attentes.




Que les marches sont hautes et surtout irrégulières !


L’après-midi nous essayons un autre site : Simatai, beaucoup plus sauvage, plus en altitude et moins bien entretenu. On y accède par des bennes au plancher rouillé et percé puis par un funiculaire.



Ensuite il reste encore beaucoup à monter avant l’ultime récompense. On s’aide de cordes tendues, de chaînes, des Chinois viennent à la rescousse pour nous hisser au sommet (avant de vous proposer leurs marchandises !)  Mais l’effort valait la peine.


Si nous avons choisi ces deux sites c’est parce qu’ils sont un peu éloignés de Pékin donc moins touristiques (en 2007). Pas d'autoars, à peine quelques étrangers isolés comme nous. Tout ce que j’aime  !

De retour à l’hôtel, après un brin de toilette nous avons rendez-vous avec notre chauffeur pour un dîner spécial canard laqué en ville. Voilà qui nous réconcilie avec la "gastronomie" chinoise après l’expérience du déjeuner pas tout à fait à notre goût.


A la fin du repas, nous sommes reconduits à notre point de départ.



lundi 28 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - JOUR 4 : PÉKIN EN LIBERTÉ


Nous nous faisons déposer par un taxi à l’entrée nord de la Cité Interdite.





Nous nous perdons dans ses dédales pour en ressortir à la fin de la matinée par la porte sud donnant directement sur la Place Tian’Anmen.




A l’autre extrémité de la place, c’est le Mausolée de Mao, bien gardé.




Outre contempler ces monuments qui ont traversé l’histoire, j’ai besoin de me mêler à la population locale. Dazhalan est l’endroit le plus proche. On y vend tout et n’importe quoi dans une cacophonie incroyable, chacun hélant le chaland à l’aide d’un porte-voix, couvrant à peine une musique hurlante à vous crever les tympans.


Autre expérience intéressante : le métro. En ce temps-là il est peu développé à Pékin mais Jeux Olympiques obligent, les stations sont magnifiques et ce transport facile à utiliser avec ses indications et plans parfaits pour les Occidentaux que nous sommes.




Il reste néanmoins plus coûteux à trois que le taxi et un peu limité quant à la couverture des endroits touristiques qui nous intéressent.

De retour dans notre quartier nous nous rendons au marché couvert pour faire connaissance avec l’alimentation de nos amis chinois.


On y vend des œufs de toutes les couleurs. Certains ont même l’air d’être recouverts d’un plâtre grossier. Egalement des œufs à la coquille brisée, moins chers que les autres.


Et d’autres choses curieuses, comme ces pattes de volatiles…


...dont nous retrouverons un exemplaire dans le bouillon de ce soir au restaurant de l’hôtel. Il y en a qui rient... jaune !


dimanche 27 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - JOUR 5 : PÉKIN EN LIBERTÉ (suite)


TIANTAN SI (Temple du Ciel)

Pour plus de détails : ICI.

Voici comment faire un parterre de fleurs sur du béton !


C’est dimanche aujourd’hui. Les Pékinois profitent malgré le temps maussade de ce jour de repos pour changer de rythme.


On sort les canaris pour les aérer eux aussi, comme on promènerait son chien…


On s’adonne au tai chi…



On chante…Ou on joue d’un instrument dans le parc.

Nous découvrons enfin le temple, majestueux.







Nous ressortons du temple par l’opposé.


Il pleut cette fois et la station de métro est bien loin. Nous prenons le taxi pour nous rendre rue de la Soie. 



Que craignent-ils pour être ainsi en cage ?

C’est le quartier de toutes les tentations, contrefaçons en tête ! Et si certains sont de repos, d’autres travaillent ce dimanche.


Le chauffeur nous dépose un peu avant notre destination, sans doute à cause du sens de circulation dans le quartier, mais prends soin de descendre pour tenter de nous expliquer où se trouve l’adresse que nous cherchons. Et nous trouvons !


Nous avisons un MacDonald’s. C’est justement l’heure de déjeuner et comme nous avons un peu de mal avec la cuisine locale, ce sera bien la première fois que nous trouvons le hamburger sublime !