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mardi 22 mai 2007

CHINE - MAI 2007 - JOUR 10 : SU ZHOU


Ce matin, nous avons entrepris de prendre un train pour Su Zhou, la Venise de Chine situé à 100 km de Shanghai. Mais cela s’avère assez compliqué. En descendant du métro nous ne trouvons pas la gare. Après un moment d’errance dans le quartier, nous demandons notre chemin à un agent de police. Sauf que comme à Pékin, il ne parle pas l’anglais. Un petit attroupement commence à se former d’où un couple d’étudiants surgit pour nous mettre finalement sur le bon chemin. Il semblerait qu’en Chine on distingue la gare où l’on prend le train et celle où l’on achète son billet, deux édifices différents.

Nouvelle difficulté. Il y a foule et l’horaire que nous avions choisi risque d’être fort dépassé avant que je puisse atteindre un comptoir. Il faut impérativement une réservation donc savoir sur quel train on voyage (heureusement il y a l’embarras du choix) mais aucune destination n’est transcrite dans notre écriture. Sur le tableau plusieurs sinogrammes ressemblent à celui de notre destination sans qu’on sache vraiment lequel correspond réellement. Une fois devant l’agent, je lui présente mon guide de voyages sur lequel le lieu est écrit en Chinois. Je lui montre que nous sommes trois et lui écrit la tranche horaire dans laquelle nous souhaitons voyager. Il a compris !!! Le tour est joué et dès notre arrivée à Su Zhou, je renouvelle l’opération pour ne pas être prise de court pour le retour vers Shanghai. Et là encore, je galère pour trouver le comptoir de réservation qui lui aussi se trouve dans des bâtiments en dehors de la gare.

C’est un train à grande vitesse comme celui-ci qui va à Su Zhou.


Nous hélons un rickshaw pour faire plus couleur locale.


Le moteur peine à tirer notre maigre chauffeur et ses trois passagers bien nourris. Dès la première élévation de la route, il recule au lieu d’avancer et c’est la collision avec le véhicule qui nous suit ! Nous ne sommes plus très loin et pendant que les deux chauffeurs s’expliquent en des termes qui ne semblent pas plus courtois qu’en Occident, nous préférons poursuivre à pied.

Chemin faisant, nous trouvons toujours de quoi nous surprendre.





LE JARDIN DE LA POLITIQUE DES SIMPLES

Nous passons un long moment dans ce jardin, le plus grand de Su Zhou, inscrit au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO et déjeunons entourés de bonzaïs.









PAGODE RUIGANG

Pour y arriver, nous traversons la ville à pied jusqu’à la Pagode du Nord.


puis jusqu’au Pont Wumen et à la Porte Pan.




Le parc est grand et nous commençons par un trajet en barque sur les canaux où la « batelière » pousse la chansonnette.




Il est maintenant l'heure de retourner à la gare. Il est 17 heures, c’est l’heure de pointe.


Nous n’avons aucune notion du réseau de bus et c’est avec difficulté que nous trouvons un taxi libre. Je n’ai qu’un vague plan qui n’indique pas la gare et j’espère que la vue de nos billets de train fera comprendre au chauffeur où nous allons mais il semble ne pas savoir lire ! En route, mon sixième sens (celui de l’orientation) me dit que nous sommes dans la bonne direction et je suis très vite rassurée. Arrivée devant l’édifice, il nous regarde d’un air interrogateur. Oui, oui, c’est bien là !


Nous achetons de délicieuses brochettes à un marchand ambulant et gagnons notre salle d’embarquement faite sur le même modèle que celle de Pékin. A l’appel de notre train, nous descendons sur le quai où règne la discipline : sur le sol des marques sont faites pour indiquer l’arrêt de chaque voiture avec son numéro et les voyageurs commencent à former une longue file pour embarquer en ordre rigoureux.

Nous arrivons à l’hôtel, fourbus d’avoir tant marché. Rien de tel qu’un bon massage de pieds pour se remettre. Mais la réalité est tout autre à moins qu’on ait confié nos petits et délicats petons à des tortionnaires !





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